Bonjour à tous !
Notre fils Robin est rentré enchanté de ses trois semaines sur le campus d’UCLA.
Au début du séjour, il a été abasourdi par le gigantisme des USA qui l’a mis un peu mal à l’aise. Il était inquiet à l’aéroport, à l’idée que le chauffeur puisse ne pas être là . Mais finalement tout s’est bien passé. Si c’était à refaire il nous a dit qu’il prendrait même
un taxi, beaucoup moins cher (50$). Cependant en tant que parents nous étions rassurés de le savoir attendu !!
Les américains étant très ouverts et très communicatifs, cette sensation a très vite disparu. Il n’a pas hésité à aller de l’avant par la suite pour rencontrer des gens.
Je pense que la formule de la cohabitation en hébergement permet d’être plus facilement à l’aise, et moins perdu … et en plus c’est sympa d’être avec quelqu’un de nationalité différente de soi .L’hébergement, la nourriture (quantité et qualité), l’accès aux installations sportives et le campus … étaient idylliques ! Il a côtoyé de nombreux étudiants européens, principalement allemands, italiens, et espagnols … qui malheureusement restaient cantonnés dans leur coin. C’était très communautaire, nous dit-il. Mais lui-même était assez à l’aise pour passer d’un groupe à l’autre et s’est beaucoup amusé ! De plus, les milieux sociaux étaient très différents … et ça aussi c’est très enrichissant !!
Son seul regret a été de ne rencontrer finalement que peu d’américains … et pour cause : ils étaient en vacances ! Mais grâce à son grand sens de la communication (et du Système D qui fait l’exception française !!), il a réussi à rentrer dans les fraternités de l’Université et à en connaître quelques-uns. La salle de gym a été également d’une grande aide pour cela … car aux USA, on ne fait de rencontres que si l’on fait partie d’un « club » ou d’une communauté !Côté cours, il a été un peu déçu que le programme de grammaire recommence chaque semaine de manière identique et qu’il n’y ait pas de continuité dans la progression. Résultat : il n’a fait que la première semaine … alors que c’était principalement là qu’il avait des difficultés. Pour les cours de conversation , pas de problème; mais je crains que les enseignants américains n’aient eu du fil à retordre avec leurs étudiants européens ! En effet, aux USA, on a l’esprit très « formaté » par la propagande nationale … et on n’est pas habitué à l’esprit critique !
Les français et les italiens se sont heurtés fermement à la culture américaine sur des sujets tels que le mariage des homosexuels, la légalisation des drogues … ou la politique étrangère d’Obama, considéré en Californie comme le messie !
J’espère néanmoins qu’ils ne garderont pas un trop mauvais souvenir de leurs élèves !Robin a fait également la connaissance d’autres étudiants français (ce qu’il ne recherchait surtout pas au début) avec lesquels il a loué une voiture pour rayonner et visiter la région … une expérience unique pour lui qui l’a bien aguerri ! Le retour dans un espace plus réduit qu’est la France et le décalage horaire lui paraissent bien difficiles mais il aura peu de temps pour y penser car les cours reprennent la semaine prochaine !
Le programme lui a permis d’être très à l’aise en conversation et en compréhension … et je dirais en communication également (bien que cela ne lui ait pas réellement posé de problèmes). Mais il aimerait pouvoir refaire cette expérience sur six mois en année scolaire, pour vivre vraiment avec des américains sur le campus.
Se destinant au management hôtelier, je ne sais s’il aura cette opportunité, mais en tout cas il aura la possibilité de faire des stages professionnels en pays anglophones, qui font partie de son cursus !Mon conseil pour faire des progrès dans une langue : se jeter dans le grand bain et commencer très tôt par l’immersion complète !! C’est un peu difficile au début mais cela permet de retirer toute inhibition pour parler la langue. Les progrès sont ensuite très rapides !
Robin a commencé dès la 5ème par un séjour en « one to one » chez le professeur pendant une semaine. Chaque année je l’ai envoyé une semaine en immersion complète jusqu’en classe de 3ème. Cette année, en Terminale, il est partie 1 semaine à Pâques suivre des cours au St Georges International College de Londres avec hébergement en résidence universitaire. Le niveau de grammaire était très bon (ce que les élèves étudient peu en France) et on s’attaquait aux subtilités de la langue. Il a fait d’énormes progrès ! Il ne lui manquait que l’expérience de l’accent américain. C’est maintenant chose faite !En tous cas je remercie votre organisme de mettre en place des séjours pour les plus de 18 ans, ce qui est rare et difficile à trouver !
Robinson – 18 ans – 3 semaines – campus de UCLA à Los Angeles